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Soyez curieux..

France. Vaccinée contre l'hépatite B, une secrétaire médicale fait condamner l'Etat.

 

La victime avait déclaré les premiers troubles physiques quelques semaines après les premières injections vaccinales contre l'hépatite B, en 1994.   AFP - l'express.

 

Une femme de 64 ans, souffrant depuis 1994 d'une maladie neurologique, va se faire indemniser par l'Etat après plusieurs années de procédures judiciaires.
En mai 1994, cette femme aujourd'hui âgée de 64 ans avait été soumise à une vaccination obligatoire contre l'hépatite B, suivie de trois rappels. Mais dès le mois de juillet 1994, cette secrétaire médicale avait présenté des troubles physiques, notamment des douleurs musculaires et une fatigue généralisée. 
Elle souffre d'une myofasciite à macrophages, se caractérisant par des lésions des tissus musculaires, et estime que l'aluminium présent dans ce vaccin a pu conduire à la naissance de cette douloureuse maladie neurologique.

190 000 euros d'indemnités.

Après plusieurs années de procédures, la cour administrative d'appel de Nantes a décidé de condamner l'Etat, et plus précisément l'Oniam (Office national d'indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales) à verser à la plaignante, Mme L., plus de 190 000 euros.
L'Oniam devra verser également 1500 euros de frais de justice.
En mai 2016, le Conseil d'Etat avait estimé que "le lien de causalité entre la vaccination contre l'hépatite B subie par Mme L. dans le cadre de l'obligation vaccinale liée à son activité professionnelle et la myofasciite à macrophages dont elle souffre, doit être regardé comme établi et de nature à ouvrir droit à réparation à son profit au titre de la solidarité nationale". 

L'aluminium pointé du doigt.

L'aluminium est utilisé dans les vaccins comme un adjuvant, permettant d'améliorer leur efficacité. Son utilisation dans le vaccin contre l'hépatite B est régulièrement critiquée par des associations de malades. Elles soupçonnent ce dernier d'être à l'origine de plusieurs cas de sclérose en plaques, dont certains ont été indemnisés par les tribunaux alors même qu'aucun lien scientifique de causalité n'a jamais pu être établi.
 Selon des travaux menés par le chercheur Romain Gherardi, chef de service à l'hôpital Henri-Mondor (Créteil), les particules d'aluminium pourraient être à l'origine, chez des personnes génétiquement prédisposées, d'une série de symptômes constitutifs de la myofasciite à macrophages. Une hypothèse controversée.  
Car là encore, l'incertitude scientifique persiste pourtant sur l'établissement d'un lien entre l'aluminium dans les vaccins et cette maladie. Dans un avis rendu en mars dernier, le conseil scientifique de l'ANSM a jugé que les recherches du docteur Ghérardi nécessitaient "des approfondissements". 
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