Sa décision avait “fuité” il y a quelques jours, mais c’est désormais acté : le Japon a officialisé, le 26 décembre, son retrait de la Commission baleinière internationale (CBI). L’archipel ne sera désormais plus tenu de respecter le moratoire sur la chasse à la baleine en vigueur depuis une trentaine d’années, moratoire qu’il contournait dans les faits en autorisant des “pêches scientifiques”.
Les “pêches commerciales” pourraient quant à elles reprendre dans la zone économique exclusive nippone en juillet 2019,précise le Mainichi Shimbunqui, dans son éditorial du 27 décembre, voit dans cette décision un changement politique plus global. “Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Japon avait adopté une diplomatie fondée sur la coopération.
Le retrait de la CBI pourrait être considéré comme un virage dans cette politique traditionnelle et pourrait causer potentiellement des dommages inimaginables au pays.”