Un peu plus tard, elle a annoncé que son voilier avait mouillé l’ancre au large de la célèbre plage de Coney Island, à Brooklyn, pour passer les contrôles de l’immigration américaine, et qu’elle accosterait à Manhattan vers 14h45 au plus tôt, où elle devait donner une brève conférence de presse.
De passage à Montréal?
Selon le quotidien Le Devoir, Greta Thunberg pourrait d’ailleurs participer à la manifestation organisée à Montréal le 27 septembre prochain dans le cadre de la journée mondiale de mobilisation pour le climat.
La jeune militante environnementale serait au courant de l'importante mobilisation des jeunes Québécois pour le climat.
Greta Thunberg, à l’origine d’un mouvement mondial en faveur du climat, est partie le 14 août de Plymouth (Grande-Bretagne), avec son père, à bord d’un voilier de course zéro émission carbone, le Malizia II, skippé par Pierre Casiraghi, fils de la princesse Caroline de Monaco, et l’Allemand Boris Herrmann.
La jeune égérie pour le climat a refusé de prendre l’avion à cause des émissions de carbone que ce moyen de transport génère.
Pierre Casiraghi a mis gratuitement à sa disposition un bateau pour parcourir les 3000 milles nautiques (environ 5550 kilomètres) séparant les côtes britanniques des États-Unis.
À la rentrée scolaire 2018, alors en dernière classe de collège, Greta Thunberg avait décidé de faire l’école buissonnière chaque vendredi et de s’installer devant le Parlement suédois à Stockholm pour sensibiliser les députés à l’urgence climatique.
Son action, rapidement relayée par les réseaux sociaux et les médias, a inspiré des milliers de jeunes à travers le monde et donné naissance au mouvement «Fridays for future».
Avant de participer au sommet de l’ONU le 23 septembre, la jeune femme, qui a pris une année sabbatique, doit avoir une série de rencontres. Son programme exact n’a pas encore été dévoilé.
Elle a également prévu de se rendre au Canada, au Mexique et au Chili pour une autre conférence de l’ONU en décembre.