24 Janvier 2020
RTL - AFP.
C'est dans un contexte de violences racistes et antisémites en recrudescence en Allemagne que le gouvernement a annoncé, jeudi 23 janvier, l'interdiction du groupuscule néo-nazi "Combat 18". Une décision qui intervient six mois après la mort d'un élu local en juin 2019, pour cause de positions favorables aux migrants.
Le sympathisant néo-nazi suspecté de l'avoir tué avait été auparavant en contact avec "Combat 18". "L'extrémisme de droite et l'antisémitisme n'ont pas de place dans la société" a indiqué un porte-parole du ministère de l'Intérieur sur Twitter pour justifier l'interdiction.
Il a dans le même temps fait état de perquisitions policières visant les membres du mouvement dans six régions du pays. Ce groupuscule était depuis longtemps dans le collimateur des autorités. Il ne compterait actuellement plus qu'une vingtaine de membres mais considérés comme prêts à l'action violente.
Le mouvement né à l'origine en 1992 en Grande-Bretagne tire son nom des premières et huitième lettres de l'alphabet en référence à Adolf Hitler, son mot d'ordre est "Tous les moyens sont bons" et son emblème un dragon aux griffes acérées.